Histoire de la communauté juive genevoise

Un parcours entre intolérance et liberté.

La communauté juive genevoise, comme de nombreuses autres communautés dans le reste de l’Europe, puise ses racines dans l’Antiquité avec l’arrivée des premières légions romaines qui sont accompagnées par des artisans juifs qui assurent une part de l’intendance.

Jusqu’au moyen-âge, les Juifs continuent progressivement leur implantation dans les différentes contrées, faisant cependant de Genève un simple lieu de passage. Il faut en effet attendre le XIVe siècle pour que l’on note un établissement significatif dans la grande cité des Alpes, un établissement qui va durer environ 100 ans et qui verra la création du premier quartier juif « fermé » d’Europe en 1428: le « Cancel ».

Après leur expulsion définitive de Genève en 1490, les Juifs devront attendre près de trois siècles pour espérer pouvoir revenir à proximité de celle qui est devenue entre temps la cité de Calvin. La renaissance de cette communauté intervient alors avec la création du territoire de Carouge qui est sous tutelle du Royaume de Sardaigne et qui applique une politique libérale et tolérante peu commune pour l’époque.

Si Carouge fait montre d’une grande hospitalité durant quelques décennies, le chemin du retour vers Genève sera quant-à-lui semé d’embûches. Dépossédés de leurs droits au moment du rattachement de Carouge à la République genevoise en 1816, les Juifs devront s’armer de patience avant de pouvoir goûter enfin aux joies de la citoyenneté.

A partir de là, cette communauté va s’agrandir, connaissant même un développemnt remarquable à partir de la fin du XIXe siècle, participant ainsi à l’essor et à l’aura de la grande cité des Alpes tout au long du XXe siècle.

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La communauté juive genevoise: parcours historique.

Un dossier illustré de Jean Plançon, rédigé d’après ses ouvrages.